Dis-leur que j’existe est un film de Marion Morane, réalisé en 2016 avec un petit budget pour raconter une grande cause. Le parcours d’une femme, Claude Mangin, qui se bat pour la libération de son mari, Naâma Asfari, prisonnier politique, condamné par la justice militaire marocaine à 30 ans de détention, pour avoir organisé avec 24 autres Sahraouis un camp de protestation à Gdeim Izik, en novembre 2010, dans les territoires occupés par le Maroc.
Le Royaume chérifien a été à son tour condamné par le Comité contre la torture de l’ONU, le 12 décembre dernier, suite à une plainte de l’ONG, Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture et d’un cabinet d’avocats.
Alors que se tient une nouvelle session du Comité des droits de l’homme de l’Onu à Genève, rencontre avec cette professeur d’histoire à Paris, qui vient une seconde fois d’être privée du droit de visite à son époux, après avoir été refoulée du Maroc en octobre, puis en février dernier, alors qu’un nouveau procès en appel de son mari et de ses codétenus est attendu le 13 mars prochain au Maroc.
Dernière minute :
Alerte Droits humains
Défense de prisonniers sahraouis
entravée
par la justice marocaine
Lundi 13 mars 2017, Claude Mangin a été pour la troisième fois refoulée sur Paris, sans pouvoir assister au procès de son mari sahraoui. Contactés, les avocats de la Défense nous ont fait parvenir ce communiqué à propos du procès en appel des 24 sahraouis qui a débuté ce 13 mars au Maroc.
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Interview et photos : Jean Musy
Réalisation technique : Cyril Cailliez |