En ouverture de sa saison, du 11 au 18 septembre, le nouveau directeur du Grand Théâtre de Genève, Aviel Cahn, a confié au metteur scène tessinois Daniele Finzi Pasca la création d’Einstein on the Beach, un opéra composé par l’américain Philipe Glass, monté pour la première fois en 1976 par Robert Wilson au Festival d’Avignon. Une oeuvre culte du XXème siècle, selon les spécialistes, basée sur la musique répétitive.
A peine sorti de sa mise en scène de la Fête des Vignerons 2019, Daniele Finzi Pasca s’est attelé à poétiser la partition, à la façon de sa compagnie, habituée à peupler l’espace, à jouer des rythmes et des décors, toutes tendances artistiques confondues. Danse, acrobatie, jeux de lumières et objets volants identifiés, tout concourt pour conduire « à la transe, la dissolution du temps ».
Dans cette oeuvre, dont le titre emprunte un nom connu prétexte, un flux musical, comme « base pour une méditation sur le temps, sur les lieux, les espaces et les événements », point de sens stricto senso. Mais pour le metteur en scène « la superposition de langages différents, c’est le sens du jeu ».
Daniel Finzi Pasca s’explique à notre micro sur ses choix artistiques et sa poétique.
Interview : Jean Musy
Réalisation technique : Cyril Cailliez |
Daniele Finzi Pasca
© Jean Musy (2019)
|