Il était crooner, acteur, chanteur et musicien. Au compteur plus de cent cinquante films, avec les plus grands acteurs et réalisateurs français. Guy Marchand nous a quittés à quatre-vingt-six ans, le 15 décembre dernier, à Cavaillon dans le Vaucluse. Il laisse derrière lui l’image d’une grande « gueule » du cinéma et de la télévision, où il avait marqué la série de Nestor Burma, qui lui avait valu un immense succès populaire.
Né en 1937, ce gamin de Paris aimait traîner dans les rues de Belleville dans le XIXème, son quartier, comme il se plaisait à le rappeler. Il en avait gardé la langue verte et le côté voyou, qu’il cultivait à plaisir.
Comme Boris Vian, il jouait de la clarinette dans les boîtes de Saint-Germain-des-Prés, avant de partir au service militaire pour devenir officier parachutiste en Algérie. De retour à Paris, le voilà devenu crooner, musicien et acteur. Il reçoit en 1982 le César du meilleur second rôle pour Garde à vue de Claude Miller. Ses grands tubes : « La Passionata », (1965), « Moi, je suis Tango « (1975), « Hey Crooner » (1977), « Destinée » (1982).
Il aimait croquer la vie et les femmes, dont il avait la passion, tout comme les voitures et les chevaux.
Radio Zones l’avait rencontré plusieurs fois lors de la sortie de ses livres aux Éditions Neige de Michel Sandoz, à Genève. Ultime interview au micro de Jean Musy, en février 2022, en présence de son fils Jules, qu’il avait eu avec l’actrice Béatrice Chatelier, ex-quatrième épouse d’Eddy Barclay.
Interview : Jean Musy
Technique : Cyril Cailliez |
Guy Marchand et son fils Jules
© Jean Musy / 2022
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