On vit en 2077. L’auteur fête ses 133 ans. Tout ce qui touche à la mémoire est proscrit. Pourtant l’Histoire et les souvenirs frappent à la porte.
Les scènes d’Edward Bond nous balancent constamment entre le grinçant et le rire. On est dans une comédie virant de l’absurde au bizarre, voire le vaudeville, à croire le dramaturge anglais, coscénariste de « Blow Up ».
Plus joué en France qu’en Grande-Bretagne, Bond affectionne le théâtre aux situations dramaturgiques extrêmes, où les questions posées nous définissent. Eric Salama (Compagnie 94) met en scène la pièce au T/50 à Genève, jusqu’au 18 mars. Rencontre.
Interview : Jean Pélichon
Réalisation technique : Cyril Cailliez
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