Plus de 1000 personnes ont défilé dans les rues de Genève samedi 11 octobre à l’appel de 14 collectifs, syndicats et associations françaises de l’Ain et de la Haute-Savoie, plus 12 syndicats et partis genevois. Cette « Journée européenne d’action contre la dictature des multinationales » se tenait simultanément dans 300 villes d’une vingtaine de pays européens, dont soixante en France.
Les manifestants ont réclamé une vraie transparence des négociations menées quasi secrètement entre une cinquantaine de pays d’un côté, les Etats-Unis plus l’Australie de l’autre. De l’Accord sur le commerce des services (TISA) au Grand Marché Transatlantique (TAFTA), en passant par l’Accord économique et commercial global (CETA), pas de doute pour les protestataires quant aux conséquences possibles de ces futurs accords sur les services publics, la protection sociale, l’indépendance des états face aux pouvoirs des transnationales, voire l’usage des OGM et l’exploitation des gaz de schistes. Il s’agit donc de faire pression sur les gouvernements, dont certains restent encore hésitants, avant qu’ils ne signent un blanc-seing au libre échange.
Jacques Cambon, Président de Stop gaz de schiste 74 et membre d’Attac 74 nous détaille ici les enjeux et les non-dits des négociations en cours.
Reportage et photos : Jean Pélichon
Réalisation technique : Cyril Cailliez |
Jacques Cambon
/ DR / Jean Musy 2014
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