Pour son sixième volet des péchés capitaux revus à sa sauce argentine, l’écrivain et comédien Rafael Spregelburg n’y va pas par le dos de la cuillère. Sa farce sur fond de science-fiction nous emmène 5000 ans plus tard dans une enquête au royaume des Miss, à la rencontre de créatures extraterrestres qui ont pris le contrôle de l’univers.
Les humains y sont maintenus en vie pour leur capacité à eux seuls de créer de la fiction. Les voilà donc sommés de créer quelque chose de nouveau en un jour. Un an après avoir monté La Terquedad du même auteur, Frédéric Polier signe cette nouvelle mise en scène au Théâtre du Grütli, à Genève, jusqu’au 22 mars, sous forme de « virée décoiffante qui décline la théorie du chaos sur le mode télénovelas ».
Dans l’arène, cinq comédiens caméléons qui jouent avec les personnages et les langues, sur fond filmé. Ici La Paranoïa se veut un péché de gourmandise théâtrale.
www.grutli.ch/Spectacles/view/67
Interview : Jean Musy
Réalisation technique : Cyril Cailliez |