Marco Berrettini puise dans l’œuvre du philosophe allemand Sloterdijk ses sources d’inspiration. Cry, son dernier spectacle présenté à l’Association pour la danse contemporaine (ADC) à Genève, du 08 au 19 janvier, est tiré de la lecture de « Tu dois changer la vie ».

En choisissant un thème aussi fluide, le chorégraphe italien n’entend pas faite pleurer Margot, mais plutôt ressourcer la danse : « les larmes sont presque une fonction biologique du corps, mais aussi porteuses d’énergies qui engendrent du mouvement ». Marco Berrettini travaille « à l’endroit même de cette forte fragilité mise sous tension pour que la danse puisse apparaître », soit juste avant que n’apparaissent les pleurs. Les danseurs sont sollicités au maximum chaque soir sur de nouveaux morceaux de musique sélectionnés par iTunes. Une gageure.

Pas de deux avec un champion de disco passé à l'avant garde de la danse contemporaine, au micro de Jean Pélichon